Paroles de futurs étudiants
Paula en Terminale ES: «J´ai décidé de partir pour faire mes études. Ici en Espagne, il faut mémoriser, alors qu´en France c´est plus tourné vers la recherche. Je préfère cette méthode. Je veux travailler dans une multinationale, dans le secteur marketing, et pour cela, c´est impossible de rester à Valence. Il n´y a rien et c´est la crise, donc je pars à l´international. J´ai réussi le concours d’entrée de l´Ecole de Commerce de Troyes qui propose une année à l´étranger dans son cursus. Ainsi, après l´Espagne et la France, je choisirai un pays anglophone pour ma troisième année. Si je suis mobile, je serai mieux rémunérée.» Qu´en pense sa famille? «Mes parents veulent que je réussisse et sont contents pour moi.»
Roberto en Terminale L: «Ma sœur qui était aussi dans ce Lycée, est en prépa scientifique en France. Moi je veux faire khâgne. J´ai parlé avec mon prof de français qui m´a encouragé. Ce sont des études exigeantes et sélectives, mais je vais rentrer en hypokhâgne au lycée Claude Monet avec option théâtre. Après, L´ES de Lyon m´attire et j´aimerais faire de la philosophie ou de la philologie.»
Sofia et Marta, toutes deux excellentes (dixit leur professeur d´économie), en Terminale ES ont décidé de tenter Sciences Po. Si la première est sûre de son choix après un stage au Levante et veut devenir journaliste, la seconde se pose encore des questions. Elle se destine plus vers de l´humanitaire: «Pour être utile aux autres et efficace dans l´humanitaire, il faut maîtriser beaucoup d´aspects des situations. Il faut avoir des connaissances historiques, juridiques, parfois diplomatiques. C´est pour cela que je pense à Sciences Po.»
Eric en Terminale ES a un tout autre profil: «Je veux être un leader. Je rentre dans la meilleure Ecole de Commerce d´Europe, à Madrid. Comme mes grands pères et mon père, je veux être chef d´entreprise, j´aime le pouvoir et l´argent. Pour l´instant, je veux la meilleure université. J´ai déjà des projets d´entreprises que je vais présenter pour obtenir un financement pendant mes études. Avoir une entreprise tout en étudiant, ça me plait. Puis ensuite ce sera Hong Kong, l´Inde ou la Chine; les marchés porteurs. Pour moi, la crise est une opportunité. Et puis je reviendrai pour la retraite. L´Espagne, c´est bien pour la retraite.»